• Les maladies psychosomatiques sont des maladies où votre mental prend le pas sur votre santé. Psycho fait référence à tout notre mental, notre psychologie et soma signifie tout simplement le corps. En effet, quand nous déraillons affectivement, que nous avons différents problèmes ou tracas et que nous n'arrivons pas à y faire face, notre corps peut témoigner de notre mal être mental par des traces physiques. Je suis une experte en ce domaine car j'ai dû à mon avis en "contracter"un bon nombre...


    En effet, une fois, j'ai décidé de passer outre de mon père, de ne plus y penser et de plus me laisser bouffer par cette maladie de m... (veillez excuser mon langage mais parfois j'en ai ras le bol) et j'y suis arrivée mais c'est mon corps (déjà pas top top) qui a tout pris:


    - j'ai fait de l'eczéma sur les mains et sur les pieds (je perdais des morceaux de peau, ça me démangeait, alors je frottais et j'étendais les plaies)


    - j'ai eu du psoriasis au niveau des pieds: chez moi cela se traduisait par des cloches se remplissant de liquide jaunatre que je perçais, puis qui formaient des plaies rouges + ou - douloureuses.


    - j'ai fait de la spasmophilie: j'étais prise de crises, un peu semblables à celles des athmatiques où je ne savais quasiment plus respirer ou où j'avais une respiration haletante (comme celle des chiens). J'étais secouée par des spasmes (des ptits sursauts). Je devais alors m'isoler dans le noir et inspirer et souffler profondément dans un sac en papier de manière à me calmer.


    - dans un registre un peu similaire, j'ai eu des crises de tétanie. Là, des parties de membres (bras, jambes, ..) ou de la face se contractaient et ne se relâchaient plus. La douleur pouvait être assez violente et je restais même parfois paralysée (au niveau d'une moitié du visage ou d'un bras le plus souvent). C'était assez gênant. Je me rapellerais tjs de cette fois où j'entendais mon père mettre la clé dans la serrure. Alors qu'on avait déjà presque rien, monsieur était parti en taxi, souper au restaurant et piccoler bien entendu. Je devais tellement appréhender de le voir que quand il a poussé la porte qui nous séparait l'un de l'autre, qqch s'est contracté au niveau de ma gorge... comme si les carotides s'étaient enroulées autour de ma trachée et m'étouffait, j'ai pris mon cou entre mes mains, je suffoquais et je n'arrivais ni à sortir un son, ni à respirer. Pour finir, je me suis mise à pleurer. J'ai cru que ça avait durer des heures, j'ai eu si peur... c'est vraiment un jour où j'ai cru que j'allais mourir!!!


    - j'ai perdu mes cheveux à un moment aussi.


    - j'ai rongé mes ongles et je les ronges toujours.  


    Peut être en ai-je oublier mais celles-çi doivent être les principales ...


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  • - Je me souviens qu'une semaine, la violence était telle à la maison, que ma maman, mon petit frére et moi nous étions réfugiés chez ma mamy maternelle.


    Nous vivions dans une toute petite pièce en dessous de leur appartement et le soir, on allait dormir en haut avec eux. Mais, un soir, nous avons entendu du bruit et nous sommes descendus voir ce qu'il se passait. Il avait défoncé la porte et tenait fièrement une bonbonne de gaz à la main, de l'essence et un briquet. Il avait décidé de faire exploser l'appartement ,mes grands-parents et nous avec parce qu'on refusait de revenir à la maison et surtout parce que je ne lui disait plus bonjour depuis des semaines. Heureusement, tout cela était du cinéma pour nous terroriser une fois de plus car la bonbonne de gaz était vide ...


    Quelle violence, quelle vie ... je n'avais que 18ans à l'époque et c'était pourtant mon quotidien !!!!


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  • L'alcool (fort tel le pecket) peut rendre mon père extrêmement violent. J'ai vécu des scènes dignes d'un mauvais film d'horreur. Et je dois avouer que malgré une certaine force intérieure qu'on se crée au fil des années, j'ai parfois encore peur de rentrer chez moi pour contempler un spectacle macabre...


    Toute ma rhéto a été fort mouvementée et tous les jours qu'il mettait donné d'aller à l'école était pou moi un bonheur et une angoisse terrible. Un bonheur parce qu'à l'école, il y avait les copains et les copines, qu'on rigolait bien, que je ne pensais à rien, c'était une formidable échapatoire. Mais quand venait l'heure de rentrer, j'avais toujours la gorge nouée jusqu'à ce que la porte de la maison s'ouvre ... j'attendais irrémédiablement la vision du drame potentiel qui aurait pu se produire durant mon absence. J'avais peur pour ma maman et pour mon petit frère... Pour moi, pas tellement bizarrement d'ailleurs nos affrontements ont tjs été assez violents. En voici qques exemples:


    - je me rapelle d'une fois où papa voulait les clés d'un véhicule pour aller chercher à boire: il était en manque. Ma mère refusait alors, il s'est levé et a couru après elle avec un couteau de cuisine d'une quinzaine de cm. Elle s'est réfugiée en s'enfermant dans la salle de bain et moi, je suis estée à l'extérieur avec lui, les yeux dans les yeux, essayant de lui retirer des mains. Il avait une force hors du commun mais si l'alcool avait décupler ses forces, ma rage (et ma peur pour ma maman certainement) en avait fait de même avec mes capacités physiques. Ce jour là, j'étais plus forte que lui...


    - Les raisons de ces attaques sont souvent les mêmes mais leur degré de violence peut être très variable. Un soir, j'étais dans mon lit et j'entendais des drôles de bruits. Je suis descendue voir et me rapprochant , j'ai commencé à mieux les distinguer ... il s'agissait de coups de fusil. J'étais terrorisée, ma maman aussi. Nous attendions sur le pas de la porte en chemise de nuit que vienne notre heure. Nous étions persuadées qu'il allait venir nous faire la peau ... Il tirait dans le fond du magasin (mes parents sont en effet indépendants, ce qui ne me permets dès lors pas de transcrire ma véritable identité) des coups incessants, nous, on attendait pieds nus dans le froid hivernal les clés de la voiture en main prêtes a partir au moindre accès de violence. Il est en effet revenu. Ma mère est allée à sa rencontre, tandis que j'attendais cachée dehors... Il s'était défoulé et l'avait laissée là-bas. Le lendemain, après une nuit agitée, je me suis mise à la recherche du fusil, il s'agissait, en fait, d'une carabine de chasse pour gros gibier avec un viseur .... ça ne m'a pas rassurée, je l'ai prise et l'ai éloignée d'ici. Je ne veux pas que ma maman ou mon ptit frère meurent et ... je ne veux pas mourir non plus même si ma vie n'est pas tjs facile et que j'ai parfois des accès d'idées noires assez violentes. 


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  • Voilà aussi un adjectif qui pourrait me décrire, l'extrême... je suis "trop" ou "too much" si vous préférez. Dans tout ce que je fais, dans tout ce que je suis, je suis "trop".


    Trop ronde et trop cambrée à mon goût mais bon je vais me mettre au sport et au régime et j'espère bien que ça va s'arranger et que je vais enfin appécier qqch chez moi!!!


    Trop jalouse ... pire qu'un tigre. Je crois que je pourrais aller très loin par jalousie et devenir très violente ainsi que très sournoise.


    Trop naïve et paradoxalement trop méfiante parfois. Trop naïve parce que je succomberais vite à un beau parleur, parce que je crois encore parfois que mon papa va se soigner et s'en sortir, parce que je crois que je vais pouvoir sauver la face du monde, ... (d'où aussi trop idéaliste). Trop méfiante et ce avec les gens qui m'aiment le plus souvent : je doute de la sincérité des gens qui m'entourent, de leur amour pour moi, de leurs sentiments, ... (même mes amis très proches, je me demande parfois si je repésente autant de choses pour eux que pour moi)


    Trop soucieuse. Je pense trop et à tout, dès lors, j'essaie de tout gérer, de tout controler et de tout aranger puis j'explose, je sature parce que je ne sors pas des dédales de mon âme.


    Trop critique et trop dure envers moi-même (selon les dires des autres). Je me sous-estimerais beaucoup trop apparemment. Ce qu'il peut y avoir de bien chez moi, je ne le vois pas. Même quand un mec me drague, je ne vois rien ou alors il faut vraiment que ce soit gros comme une maison.


    Trop passionné et passionelle. Quand j'aime, c'est exclusif. Je me donne à 100%. Je ne recule que devant très peu de choses pour l'être aimé. Je crois que par amour,  je serais capable de faire des trucs déments et démesurés...


    Trop exigeante, envers les autres et moi-même. Je sais qu'il ne doit pas être facile de vivre avec moi ou d'être mon compagnon, car si je suis exclusive, je veux que ça aille dans le même sens pour moi: il faut dès lors m'aimer très fort, me le dire, me le montrer sans cesse et surtout éviter de me blesser.


    Trop fragile, trop sensible, trop vite blessée et pourtant d'une résistance impressionante parfois (waouw, on progresse je viens de me faire un compliment). Quand je parle de résistance, c'est une résistance physique essentiellement (face à la maladie, au peu d'heures de sommeil, au stress omniprésent chez moi, aux coups durs ... à force, on se construit une carapace mais ce n'est pas pour cela qu'on ne souffre pas quand même) 


    Trop rancunière ... je peux rester fachée des heures, des jours voire des années entières avec qqu'un qui m'a blessé, par principe ou pour mes idéaux (il y a peut être une once de fierté là dessous même si sincèrement, j'espère et je crois ne pas l'être)


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  • Si je devais vous parler d'une phrase à laquelle je pense souvent, ce serait celle-çi : "Mon coeur vit à l'extérieur de moi". C'est vraiment quelque chose que je ressens très souvent. Pourquoi ? Parce qu'en fait la moindre parole un peu blessante, la voix qui s'élève un peu trop, les remarques qque peu désobligeantes, les critiques même justifiées mais dites sur un ton réprobateur, TOUT, vraiment absolument tout ce qui sort de la gentillesse de base m'écorche, me blesse, me fait souffrir. C'est comme ça. Je n'y peux rien, j'ai beau essayer de controler : je n'y arrive pas !!! Certains penseront que c'est de la susceptibilité exacerbée ... peut être en partie mais il n'y a pas que ça! Je n'ai jamais eu confiance en moi (je ne me trouve ni bien physiquement, ni bien mentalement. Je n'ai rien de spécialement beau à part l'amour que j'essaie de donner aux personnes qui me sont chères et je n'ai aucun talent particulier) et je crois que dès lors la moindre remarque (même si elle n'était pas méchante ou dégradante) prend dans ma tête des proportions énormes et renforce mes idées sur moi se résumant, en fait, à "je suis nulle, je pense trop et personne ne mérite de supporter un fardeau comme moi". Je suis pesuadée que je ne peux apporter de bonheur ou de joie à personne pace que j'ai l'impression que sans le faire exprès je fais du mal aux gens qui m'entourent ou que je fais tout de travers!!! Je veux faire bien et je fais mal , je veux être sincère et je brise des choses, pfff je m'énerve. Je voudrais être différente parfois ... enfin, plus normal ... penser moins et prendre les choses comme elles viennent mais a chaque fois, il faut que j'analyse tout, que je sois raisonnable, que je fasse attention, ... Quelqu'un voudrait pas prendre mon cerveau juste qques heures que j'arrete de penser et de m'en faire pour tout ??? Si ça n'en a pas l'air, c'est vraiment fatiguant ...épuisant même parfois, à se demander (ça y est je recommence) comment certaines personnes peuvent m'aimer ou m'apprécier ...


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