• Voici un article que j'aurais du écrire depuis longtemps... mais bon comme mon ami adore me le répéter, je ne vois que les choses négatives et ne retiens que les mauvais moments.


    C'est pas vrai mais bon soit ...


    Cet article, c'est un hommage à ma maman, celle sans qui je ne serais pas là aujourd'hui au sens propre, comme au sens figuré. Car s'il est vrai que j'ai souvent eu des idées noires, j'y ai toujours renoncées pour elle, en premier. Elle a déjà assez souffert comme ça. Sans elle, il y a bien longtemps que je ne serais plus là ... parce que contrairement à ce que ma Jen pense, je ne suis pas si courageuse que ça. J'ai pensé souvent à tirer ma révérence mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ceux qui resteraient, ceux qui m'aiment (parce qu'il y en a, enfin je crois). Parce que, selon moi, le courage, ce n'est pas la fuite, c'est de faire face, de continuer même si on a mal. Mais bon revenons à ma maman.


    S'il n'y avait qu'un adjectif pour la décrire, ce serait formidable. En effet c'est qqu'un de très compréhensif, de très ouvert d'esprit, de très jovial (un gai luron tout comme ma « tante » qui la surnomme « la femme qui tombe à pic »), de très très courageux et qui force l'admiration, en tout cas, la mienne. Je n'aurais jamais eu et je n'aurais jamais sa force de caractère, ni son courage. Je ne pourrais pas supporter tout ce qu'elle a enduré. Je suis trop fragile pour ça ! C'est d'ailleurs pour ça que je ne supporte aucune violence sur les femmes (elle en premier, moi en second). Rien ne peut excuser ou même justifier des comportements violents à l'égard d'une femme, d'une minorité, d'un faible ou de toute créature vivante.


    Ma maman m'a beaucoup aidée et ce dans tous les domaines de ma vie. Elle m'a conseillée, consolée, parlé, écoutée et contrairement à ce qu'on pourrait croire c'est plutot rare. Je connais peu de mamans comme la mienne (allez peut etre ma tata chris mais c'est tout). Sans elle, je n'aurais pas eu la force d'affronter tant d'obstacles et c'est pour ça que je voulais lui dire merci. Pour tout ce qu'elle a fait pour moi et pour tout son amour. Parce que tu sais, maman, je ne t'en voudrais jamais. Même si tu n'as pas quitté papa, même si tu n'es pas partie, je ne t'en veux pas et je ne te reproche rien.


    Je t'aime maman.


    Merci pour tout.


    Moi 


     


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  • C'est aujourd'hui la première fois que je me reconnecte sur mon blogg depuis que j'ai quitté la maison. En effet, il y a bientot 1 mois, je suis partie de chez moi. C'était le 25 janvier, un mardi. Je suis partie avec en tout et pour tout, mon sac de cours, une dizaine de feuilles quadrillées, mon plumier, mon GSM, un billet de 5 Euros et les fringues que j'avais sur moi!!! Le matin, en prenant le train, je savais déjà que je ne reviendrais pas. A midi, j'ai envoyé un sms à maman pour lui dire qu'elle ne prévoie pas à souper pour moi, parce que j'allais manger avec des copains de fac. Elle m'a demandé si j'avais des sous pour y aller et m'a dit "amuse toi bien" j'avais le coeur serré à l'idée de lui faire ça mais il le fallait. Il fallait que je parte pour me protéger, pour ne pas péter un câble et surtout pour ne pas faire de bétises. Je me suis retrouvée toute seule, le soir, après les cours à érrer dans les rues. J'avais prévenu mon copain que je ne rentrerais plus chez moi à partir de ce jour là. Alors, il m'a hébergée chez lui et depuis, je n'ai plus dormi dans mon ptit lit douillet. J'ai revu ma maman et ma maison (pour prendre des fringues et des syllabi) mais n'y suis jamais retournée vivre. Je ne croyais pas que ce serait si dur. Moi qui suis si déterminée, si tétue, j'aurais bien fait machine arrière mais je ne devais surtout pas plier car grâce à ma démarche, les choses ont enfin l'air de bouger vraiment. Le père va partir, on va vivre enfin tous les trois (quatre avec mon ami) en paix, sans se soucier de rien, sans avoir peur. Mes grands-parents paternels se sont un peu rendus compte de la situation dans laquelle nous vivions. C'est peut être le début d'une belle vie qui s'annonce pour nous, ou devrais-je plutot dire d'une vie tout court ...

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  • Bizarrement, je n'aime pas le silence, surtout quand mon père est là! Pourtant, je suis quelqu'un de très calme, de très posée, en apparence du moins car ne dit-on pas "Méfiez-vous de l'eau qui dort ?". Non, sérieusement, j'aime la tranquilité et j'y aspire... Mais, le silence me fait peur, il me terrorise! C'est une chose qui me glaçe le sang! Je redoute qu'il s'installe. Pourquoi ? Parce que quand il n'y a plus de bruit, que tout est calme, il ne me reste qu'une seule chose à faire : attendre et écouter. Il faut que j'écoute tout ce qu'il se passe, que je reste tapie dans l'ombre à l'affût du moindre son anormal. j'attends donc là, dans ma chambe, dans le noir, pendant des heures. J'attends quoi ? J'attends inéxorablement un bruit: le bruit d'un verre qui explose, le crissement d'une chaise qu'on etie trop violemment, les éclats de voix, les cris, les pleurs, ... J'attends le moindre signe de violence. J'attends irrémédiablement que quelque chose de terrible vienne briser ce silence atroce. Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer, ne serait ce que l'espace de quelques secondes, ce que c'est de passer des nuits entières à guetter la fin de ce silence pesant et oppressant. C'est érintant. C'est tout simplement terrible... et je ne vous cache pas qu'aujourd'hui, encore, à 20 ans, j'ai peur, peur quand j'entends un verre qui tombe par terre ... car chez nous, c'est rarement le signe d'un malheureux accident!!! Et quand, ce silence se rompt enfin, c'est à se demander si ce n'est pas pie, votre souffle se fait court, vous suffoquez, vous avez l'impression de mourir mille fois; tout ça, en 1 seconde. Ensuite, vous vous levez et descendez les marches quatre à quatre pour constater l'ampleur des dégâts... je suppose que je n'ai pas besoin de préciser que l'inventaire des dégâts matériels m'importe guère ... lol

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  • Je ne suis certainement pas une fille comme les autres. J'aime en général ce que les gens n'aiment pas: les orages, les éclairs, la foudre, les océans qui se déchaînent, les tornades,... Je suis fasciné par tout ça!


    Si je pouvais être une sorcière, j'appartiendrais surement aux forces de la nature et aux foces du mal ...


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  • Une histoire de bleu

    Le bleu ne fait pas de bruit.
    ...
    Indéfiniment, le bleu s'évade.
    Ce n'est pas à vrai dire une couleur, plutôt une tonalité, un climat, une résonnance spéciale de l'air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l'homme que dans les cieux.
    ...


    Jean-Michel Maulpoix
    Une histoire de bleu 1992


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